Le Maroc continue de s’imposer comme un acteur stratégique au carrefour de l’Afrique, de l’Europe et du reste du monde. En 2024, sous la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Royaume a renforcé son rôle de hub régional, tout en consolidant sa position en tant que porte d’entrée vers le continent africain. Ce progrès s’est traduit par des échanges commerciaux intensifiés avec plus de 30 pays africains, le développement de nouvelles routes commerciales vers l’Europe et la mise en place de centres logistiques ultramodernes. Retour sur une année charnière où le développement des infrastructures a été au cœur de l’ambition nationale.
Nador West Med : une nouvelle étoile du commerce maritime
En parallèle, le port Nador West Med est en passe de devenir un pilier du commerce maritime mondial. En 2024, le projet a atteint un taux d’avancement de 85%, positionnant ce port en eau profonde comme le futur complément stratégique de Tanger Med. Spécialisé dans le transit des hydrocarbures et des conteneurs, il devrait transformer l’économie de la région orientale.
Autour de ce port, des zones industrielles et logistiques prennent forme, attirant des investissements dans des secteurs clés tels que la pétrochimie, la logistique avancée et les industries manufacturières. Ces initiatives renforcent l’attractivité de la région grâce à des infrastructures modernes et des incitations fiscales ciblées.
Des autoroutes intelligentes pour une mobilité de demain
La modernisation des infrastructures routières s’est traduite en 2024 par le lancement des premiers tronçons d’autoroutes intelligentes reliant Casablanca à Rabat. Longues de 95 kilomètres, ces routes connectées sont équipées de capteurs et de systèmes de gestion dynamique permettant une surveillance en temps réel. Résultat : une réduction des temps de parcours de 25% et une diminution de 15% de la consommation énergétique des véhicules.
Ces autoroutes illustrent également l’engagement écoresponsable du Royaume, avec des innovations telles que l’éclairage solaire et des bornes de recharge pour véhicules électriques.
L’énergie renouvelable au cœur de la transition écologique
En matière d’énergies renouvelables, le Maroc confirme son statut de pionnier avec l’expansion du complexe solaire Noor, dont la capacité totale a atteint 580 mégawatts en 2024. Ce projet phare génère désormais plus de 1 000 gigawattheures par an, réduisant les émissions de CO2 de 760 000 tonnes annuellement.
Dans la région de Guelmim-Oued Noun, de nouveaux parcs solaires et éoliens ont vu le jour, consolidant l’objectif national d’atteindre 52% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030. Ces efforts s’inscrivent dans une vision globale de durabilité et de souveraineté énergétique.
Des lignes ferroviaires qui redessinent le transport marocain
L’expansion du réseau ferroviaire marocain a franchi une étape décisive en 2024 avec l’avancée des travaux de la ligne à grande vitesse (LGV) Marrakech-Agadir. Ce projet titanesque, évalué à 5 milliards d’euros, s’inscrit dans la continuité du succès de la LGV Tanger-Casablanca. Avec 460 km de nouvelles voies ferrées, cette ligne promet de diviser par deux le temps de trajet entre Marrakech et Agadir, tout en augmentant de 40% la capacité de transport des passagers et des marchandises.
Ce projet ambitieux reflète la stratégie de partenariats du Maroc, avec des collaborations internationales majeures, notamment avec Alstom pour la fourniture de rames à grande vitesse. Ces efforts contribuent également au transfert de compétences vers les acteurs locaux, garantissant une maîtrise technologique durable.
Des infrastructures sportives prêtes pour la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030
Avec l’accueil conjoint de la Coupe du Monde 2030 avec l’Espagne et le Portugal, 2024 a marqué un tournant pour les infrastructures sportives du Maroc. Des projets ambitieux, tels que la réhabilitation du Complexe Mohammed V de Casablanca et du Grand Stade de Fès, ont enregistré des taux d’avancement respectifs de 70% et 80%.
De nouvelles installations à Marrakech et Tanger, ainsi que des rénovations à Agadir et Rabat, illustrent l’engagement du Royaume à offrir des infrastructures de classe mondiale. Avec un investissement global de 3 milliards de dirhams, ces projets ne se limitent pas au sport, mais visent également à promouvoir le rayonnement international du Maroc.
