Le projet colossal du gazoduc Maroc-Nigéria représente une structure stratégique qui servira aussi bien l’Afrique que l’Europe, indique la fondation italienne Med’Or.
Long de 6.000 kilomètres, ce projet stratégique devrait traverser treize pays africains, alimenter des États enclavés comme le Niger, le Burkina Faso et le Mali et introduire 5.000 milliards de m3 de gaz naturel dans le réseau intercontinental européen par le gazoduc Maghreb-Europe (GME), précise la fondation italienne, dans un article publié sur sa page officielle.
A travers notamment ce projet, le Maroc réaffirme son engagement sur la voie de la diplomatie énergétique, souligne Med’Or.
Mettant en avant le rôle du royaume en tant qu’’’acteur actif » et « partenaire privilégié” de l’Union européenne et le Royaume Uni en matière des énergies renouvelables, la Fondation rappelle que le Maroc a été le premier pays à conclure un Partenariat vert avec l’UE, qui aspire à renforcer la coopération dans la lutte contre le changement climatique, en facilitant des plans communs de transition énergétique.
Paraphé par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le vice-président exécutif de la Commission européenne et Commissaire pour la politique d’action sur le climat, Frans Timmermans, le mémorandum a pour objectif d’établir un Partenariat vert entre les partenaires dans les domaines de la lutte contre les changements climatiques, de la transition énergétique, de la protection de l’environnement et de la promotion de l’économie verte et bleue, relève-t-elle.
De nature stratégique et porteur de réelles opportunités de coopération politique, économique, technique et technologique, ce Partenariat vert devra, explique-t-elle, placer la lutte contre les changements climatiques, la promotion et l’avancement de la transition énergétique, la protection de l’environnement et la transition vers l’économie verte et juste parmi les priorités des relations entre l’UE et le Maroc.