Dans son rapport publié ce 1e octobre, S&P Global Ratings a maintenu la note de la dette souveraine du Maroc BB+/Positive/B. Par ailleurs, S&P Global Ratings a légèrement revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB réel pour le Maroc à 3,1 % pour 2024, contre une projection précédente (mars 2024) de 3,4 %, principalement en raison d’une saison agricole plus faible que prévu.
S&P Global Ratings a confirmé la note de la dette souveraine du Maroc à BB+ avec une perspective positive, tout en abaissant légèrement ses prévisions de croissance économique pour 2024 à 3,1% contre une projection précédente (mars 2024) de 3,4 %, en raison d’une saison agricole plus faible que prévu.
Malgré la dépendance persistante du Maroc à l’agriculture pluviale, qui le rend vulnérable aux variations climatiques, S&P souligne la résilience de son économie. Les secteurs du tourisme, des phosphates, de l’automobile et de l’aérospatiale affichent de solides performances et contribuent à la diversification économique du pays.
Des réformes structurelles sont en cours pour favoriser l’investissement, notamment dans les secteurs de l’eau et de l’énergie, et moderniser le cadre réglementaire. L’objectif est d’accroître la part de l’investissement privé dans l’économie. Les entrées d’investissements directs étrangers sont en hausse, témoignant de l’attractivité croissante du Maroc.
S&P prévoit une réduction progressive du déficit budgétaire grâce à la suppression progressive des subventions et à la mise en œuvre de réformes fiscales, notamment la réforme de la TVA. Ces mesures permettront de financer des programmes sociaux et de soutenir la croissance économique.
À moyen terme, la croissance économique devrait s’accélérer, portée par les secteurs dynamiques du tourisme, de l’automobile et de l’aérospatiale, ainsi que par une demande intérieure plus forte et des investissements accrus. L’organisation de grands événements sportifs comme la Coupe d’Afrique des Nations en 2025 et la Coupe du monde de football en 2030, ainsi que le développement d’infrastructures comme le port de Tanger-Med, contribueront également à la croissance économique du Maroc.
