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dimanche 22 décembre 2024

Ménages, sociétés, administrations : qui avait porté la croissance en 2023?

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L’année 2023 avait indéniablement marqué une étape significative pour l’économie marocaine, avec une progression remarquable du produit intérieur brut. Celui-ci a atteint une valeur de 1463,3 milliards de dirhams, enregistrant une augmentation de 10 % par rapport à l’année précédente. Cette croissance illustre la solidité de l’économie nationale dans un contexte mondial complexe.

Les sociétés financières et non financières se sont affirmées comme les piliers essentiels de la production de richesse, contribuant à hauteur de 45,1 % au PIB. Leur impact sur l’épargne nationale et les investissements demeure déterminant, avec respectivement 60,6 % et 55,1 % des parts. Ce dynamisme reflète une capacité accrue à générer de la valeur tout en maintenant un équilibre entre création de richesse et réinvestissement.

Les administrations publiques ont consolidé leur rôle dans l’économie, avec une participation de 15,2 % au PIB et 19,6 % au revenu national brut disponible. Ce secteur a également vu sa part dans la formation brute de capital fixe croître, atteignant 16,4 %, témoignant d’une volonté accrue d’investir dans des infrastructures essentielles.

Du côté des ménages et des institutions sans but lucratif au service des ménages, leur contribution à la richesse nationale s’est élevée à 29,6 %. Le revenu national brut disponible des ménages a progressé de 9,6 %, atteignant 996 milliards de dirhams. Cette amélioration a permis une légère hausse du pouvoir d’achat, qui s’est redressé de 2,4 points après une baisse notable l’année précédente.

La formation brute de capital fixe, élément clé de l’investissement national, a progressé de 4,8 %, atteignant 371,9 milliards de dirhams. Les administrations publiques ont enregistré une reprise marquée de leurs investissements, en hausse de 24,4 %, tandis que les ménages ont vu leur participation croître à 28,5 %.

Enfin, l’économie marocaine a considérablement réduit son besoin de financement, qui représente désormais 0,6 % du PIB, contre 3,6 % l’année précédente. Cette amélioration découle d’une gestion plus équilibrée des ressources, avec une contribution notable des ménages et des sociétés non financières à l’excédent de financement.
Le rapport illustre une économie marocaine en pleine transformation, soutenue par des investissements croissants et une meilleure répartition des ressources entre les différents secteurs institutionnels.

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L'invité du Nouvelliste Maroc

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