Au cours du deuxième trimestre de 2023, Bank Al-Maghrib (BAM) a rapporté que 93% des industriels marocains ont qualifié l’accès au financement bancaire de « normal », tandis que 7% l’ont qualifié de « difficile ».
En examinant les différents secteurs, ces proportions se décomposent comme suit : 97% des entreprises dans le domaine de la « chimie et parachimie » ont trouvé l’accès « normal », alors que 3% l’ont jugé « difficile ».
Dans le secteur « agro-alimentaire », les chiffres sont de 87% pour un accès « normal » et de 13% pour un accès « difficile ». En ce qui concerne la « mécanique et métallurgie », 94% ont signalé un accès « normal » et 6% ont trouvé l’accès « difficile ».
Pour le secteur du « textile et cuir », les chiffres sont de 75% pour un accès « normal » et de 23% pour un accès « difficile », d’après les résultats trimestriels de l’enquête de conjoncture menée par BAM.
Pour les acteurs de l’industrie « électrique et électronique » ont qualifié l’accès au financement de « normal ».
Quant au coût du crédit, au cours du T2-2023, 70% des entreprises ont signalé une stagnation, tandis que 30% ont indiqué une hausse. Parmi les secteurs, la hausse du coût du crédit a été notée à 30% dans l' »agro-alimentaire », à 60% dans l' »électrique et l’électronique », et à 68% dans la « mécanique et métallurgie ».
En revanche, la majorité des industriels de la « chimie et parachimie » et du « textile et cuir » indique une stagnation du coût de crédit par rapport à T1-2023.
S’agissant des dépenses d’investissement, ils auraient stagné, d’un trimestre à l’autre, selon 60% des industriels et augmenté selon 30% d’entre eux. Ces parts atteignent respectivement 65% et 28% dans l' »agro-alimentaire », 62% et 25% dans le « textile et cuir »,55% et 30% dans la « chimie et parachimie » et 53% et 44% dans la « mécanique et métallurgie ».
En revanche, 81% des entreprises de l' »électrique et électronique » indiquent une stagnation des dépenses d’investissement et 19% une baisse.
Pour le prochain trimestre, 49% des industriels anticipent une stagnation des dépenses d’investissement et 41% une hausse.h
