Le Maroc se prépare à lancer un appel d’offres pour une nouvelle usine de dessalement d’eau de mer à Nador, d’une capacité de 250 millions de mètres cubes par an, a annoncé Nizar Baraka, ministre de l’Eau et de l’Équipement. Cette usine, qui sera opérationnelle après celle prévue à Casablanca avec une capacité de 300 millions de mètres cubes, mise sur l’énergie renouvelable pour garantir l’eau potable des côtes et alléger la pression sur les barrages.
Ce projet, qui sera opérationnelle après celle prévue à Casablanca, capable de produire 300 millions de mètres cubes d’eau par an, mise sur l’énergie renouvelable pour assurer l’approvisionnement en eau potable des zones côtières et pour réduire la pression sur les barrages.
En raison de la sécheresse persistante des cinq dernières années, les réserves en eau du pays ont été fortement affectées, entraînant des restrictions dans certaines zones urbaines et agricoles. Dans ce contexte, le Maroc prévoit la construction de huit autres usines de dessalement éco-responsable pour compléter les douze usines actuelles fonctionnant aux énergies fossiles. L’objectif est de fournir 1,3 milliard de mètres cubes d’eau douce d’ici 2035.
De plus, une « autoroute de l’eau » a été mise en place pour transférer les ressources en eau du bassin du nord-ouest vers les régions de Rabat et de Casablanca, qui abritent environ 12 millions d’habitants. Cette eau est également destinée au barrage Al Massira, actuellement à seulement 2,5 % de sa capacité, principalement utilisé pour l’irrigation des zones agricoles de Doukkala et Tadla.
Le ministre considère que ces projets revêtent une importance stratégique, car ils visent spécifiquement à soutenir les régions marocaines les plus touchées par les changements climatiques.
