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lundi 25 novembre 2024

Attijari Global Research recommande l’achat du titre BMCI

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Attijari Global Research (AGR) a recommandé l’achat du titre de BMCI, avec un cours objectif de 665 dirhams, offrant un upside de 16%.

«D’un point de vue fondamental, nous ressortons avec une valorisation du titre à 665 DH, offrant un potentiel de hausse en bourse de 16%. Par conséquent, nous recommandons d’acheter le titre BMCI», indique AGR dans son «Research report-Equity» publié jeudi.

Et de poursuivre : «Dans cette perspective, nous croyons que la BMCI serait en mesure de revenir à sa capacité bénéficiaire et à son dividende par action normatif à l’horizon 2025e, soit 540 millions de dirhams et 30 DH respectivement». Ce scénario offre au titre des marges de progression intéressantes de ses niveaux de valorisation, et ce, en comparaison au secteur bancaire. Il s’agit, d’une part, d’un «price to book» 25E de 0,96x contre 1,5 x pour le secteur et, d’autre part, d’un «price-earning ratio» 25E de 13,6x contre un niveau cible de 16x pour le secteur.



D’après les analystes d’AGR, la BMCI a affiché au cours de la dernière décennie une quasi-stagnation de son activité avec un produit net bancaire (PNB) autour des 3 milliards de dirhams (MMDH). Parallèlement, la banque a accusé une forte augmentation de ses frais de gestion suite au changement de son «Core Banking System». À cet effet, le coefficient d’exploitation (COEX) est passé à un niveau difficilement soutenable de 70% en 2021 par rapport à une moyenne historique de 51%.

Dans ces conditions, la capacité bénéficiaire de la banque est passée d’un niveau récurrent au-dessus des 500 millions de dirhams (MDH) à 200 MDH durant la période 2021-2022. En réaction, le titre a perdu 31% de sa valeur boursière passant d’un plus haut de 784 dirhams en 2019 à 540 dirhams à fin 2023.

Selon AGR, le changement du top management en novembre 2022 devrait à terme avoir un impact visible sur deux principaux volets. Il s’agit de l’accélération de la normalisation du COEX afin de l’aligner à terme sur les standards du secteur bancaire marocain, soit autour des 52%. Avec des frais de gestion de 2,1 MMDH et un COEX de 68% en 2022, la BMCI disposerait d’un gisement important d’optimisation de ses coûts lors des années à venir. D’autant plus que le COEX demeure aujourd’hui l’un des principaux indicateurs d’évaluation de la performance du management par l’actionnaire.

Le deuxième volet, quant à lui, porte sur le démarrage d’un nouveau cycle de croissance après une décennie de quasi-stagnation. Il s’agit d’un taux de croissance annuel moyen cible du PNB de 6,4% durant la période 2023-2025 contre -0,3% entre 2013 et 2022. Ce scénario demeure soutenu par la nouvelle dynamique d’investissement au Maroc qui devrait bénéficier particulièrement au secteur bancaire.



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L'invité du Nouvelliste Maroc

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