Le ministre de l’Education nationale, du préscolaire et des sports, Chakib Benmoussa, a tenu, mardi à Rabat, une rencontre de communication avec les instances représentatives des associations des parents et tuteurs d’élèves.
Cette rencontre, qui intervient suite à la réunion présidée lundi par le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, avec les syndicats de l’enseignement les plus représentatifs signataires de l’accord du 14 janvier 2023, vise à partager les résultats de cette importante réunion avec les instances représentatives des associations des parents et tuteurs d’élèves.
La rencontre a également permis d’échanger sur plusieurs nouveautés relatives à la poursuite de la mise en œuvre de la réforme de l’éducation, conformément aux engagements et aux objectifs de la feuille de route 2022-2026, souligne le communiqué.
A cet égard, Benmoussa a relevé que le gouvernement a répondu favorablement aux demandes présentées par les syndicats, dont le gel du statut des fonctionnaires de l’Education nationale en prévision de son amendement, en plus de l’introduction d’ajustements visant à améliorer le revenu des fonctionnaires du secteur.
«Le ministère veille à une interaction positive avec les attentes de la famille de l’éducation et de la formation ainsi qu’avec les aspirations des familles pour un enseignement de qualité au profit de leurs enfants», a dit le ministre. Cet objectif a-t-il noté est au centre de la mise en œuvre de la feuille de route 2022-2026, qui «a été élaborée et enrichie suivant une approche participative associant l’ensemble des intervenant».
Le ministère s’attèle actuellement sur la mise en œuvre effective des programmes contenus dans son cadre opérationnel pour 2023 et 2024, ayant pour but une transformation globale du fonctionnement des établissements scolaires, a-t-il ajouté.
De leur côté, les instances représentatives des associations des parents et tuteurs d’élèves ont salué l’approche participative et de concertation adoptée par le ministère, se félicitant de l’accueil favorable réservé par le gouvernement aux revendications des syndicats de l’enseignement.
Elles ont, dans ce sens, appelé les enseignantes et les enseignants à interagir positivement et à reprendre le travail dans les classes.
Ces instances ont par ailleurs souligné la nécessité de privilégier les intérêts des élèves et garantir leur droit à bénéficier du temps scolaire dans sa totalité.
Le ministère a fait part de sa détermination à garantir le temps scolaire des élèves et son engagement à prendre l’ensemble des mesures nécessaires pour leur permettre d’acquérir les apprentissages essentiels à leur parcours scolaire et les aider à surmonter leurs difficultés enregistrées, y compris à travers le lancement d’un plan national du soutien scolaire au profit des élèves des écoles publiques dans l’ensemble des régions du Royaume.