L’analyse de la répartition de ce trafic par port fait ressortir une forte concentration de cette activité au port de Casablanca avec un volume de 4,7 MT, représentant environ 53,6% du trafic global des céréales (soit une hausse de 10,3%), précise un rapport sur l’activité des ports de commerce gérés par l’ANP.
Les importations en cette denrée dans les autres ports ont aussi enregistré des variations plus ou moins importantes, à savoir Jorf Lasfar (+48,2%), Agadir (+32,9%), Nador (+32,9%) et Safi (+44,3%), ajoute la même source.
L’évolution de ces importations, explique l’ANP, est due notamment aux « conditions climatiques défavorables ayant entraîné une forte baisse de 67% de la production nationale des principales céréales (blé tendre, blé dur et orge) au titre de la campagne 2021/2022, dont le volume n’a pas dépassé les 34 millions de quintaux ».
Ledit rapport fait également savoir que le trafic des phosphates et dérivés a atteint, à fin décembre 2022, un volume de 27,9 MT, en baisse de 20,5%. Cette variation est principalement la résultante de l’évolution négative des exportations des engrais (-16,6%), du phosphate brut (-42,7%) et des importations du soufre (-8,4%) et de l’acide sulfirique (-39,8%).
Pour ce qui est du trafic global des hydrocarbures, il a augmenté de 9,4% à 11 MT. L’analyse de ce trafic par port fait ressortir des variations de +18% au niveau de Mohammedia, de +7,2% à Jorf Lasfar, de -8,8% à Agadir et de -10,7% à Nador.