Dans un contexte marqué par des développements judiciaires largement médiatisés, le Conseil d’Administration de la Compagnie Minière de Touissit (CMT) a confirmé plusieurs décisions importantes lors de sa réunion tenue le 3 décembre 2024. Ces mesures visent à préserver l’intégrité et la réputation de l’entreprise tout en assurant une transition fluide dans sa gouvernance.
Un contexte judiciaire clarifié
Suite à un jugement rendu par défaut par le tribunal correctionnel de première instance de Casablanca le 15 octobre 2024, Luc Gérard, Président du Conseil d’Administration et Directeur Général de la CMT, a annoncé sa démission. La société rappelle cependant qu’aucune convocation n’a été adressée ni à la CMT ni à Gérard dans le cadre de cette procédure. En conséquence, le jugement a été déclaré nul et non avenu, et une opposition a été formée conformément aux dispositions légales. Un nouveau procès permettra à toutes les parties concernées de faire valoir leurs droits et d’assurer une défense équitable.
La démission de Luc Gérard
Pour protéger la réputation de la CMT, Luc Gérard a réitéré, lors du Conseil d’Administration, sa volonté de se retirer de ses fonctions de Président du Conseil d’Administration, de Directeur Général et de son mandat d’administrateur. Le Conseil d’Administration a pris acte de cette décision avec regret et a exprimé sa profonde reconnaissance pour les nombreuses contributions de Monsieur Gérard, qui ont marqué des avancées stratégiques significatives pour l’entreprise.
Une transition temporaire organisée
Pour garantir une continuité dans la gestion de la société, Luc Gérard a accepté, à la demande du Conseil d’Administration, de maintenir provisoirement ses fonctions jusqu’à la nomination d’un nouveau Président Directeur Général. Cette période transitoire, limitée à un maximum de trois mois, vise à assurer une gestion stable et efficace de la CMT pendant le processus de recrutement d’un successeur.