Alors que l’organisation de la Coupe du Monde 2030 est attribuée conjointement au Maroc, à l’Espagne et au Portugal, des tensions montent autour du lieu de la finale. La presse espagnole mène une campagne de lobbying intense pour influencer la décision de la FIFA en faveur de Madrid, ce qui a suscité de vives réactions de la part des autres pays organisateurs, notamment le Maroc.
Propagation de fausses rumeurs
Depuis l’annonce de la co-organisation, plusieurs médias espagnols, tels que Marca et AS, ont relayé des rumeurs selon lesquelles la finale serait presque certainement attribuée au stade Santiago Bernabéu à Madrid. Ces articles suggèrent que la FIFA serait déjà en pourparlers avancés avec le Real Madrid pour garantir ce lieu emblématique pour la finale (Foot Mercato) (Onze Mondial). Cette stratégie de désinformation vise clairement à créer un sentiment d’inévitabilité autour de la candidature madrilène, influençant ainsi les perceptions publiques et les décisions des instances sportives.
Réactions marocaines
Faouzi Laakjaa, président de la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), a réagi fermement à ces allégations. Dans une récente interview, il a dénoncé les tentatives de la presse espagnole de biaiser le processus décisionnel de la FIFA et a réaffirmé la volonté du Maroc d’accueillir la finale dans le nouveau stade de Casablanca. Laakjaa a souligné que la candidature marocaine est basée sur des critères solides et mérite une considération équitable.
Le dossier de candidature
Le dossier de candidature Maroc-Portugal-Espagne pour la Coupe du Monde 2030 se veut exemplaire en termes de diversité et de collaboration transcontinentale. Lors du 74e Congrès de la FIFA à Bangkok, Pedro Rocha, président de la Fédération Espagnole de Football, et Fernando Gomes, président de la Fédération Portugaise de Football, ont tous deux mis en avant les avantages uniques de cette candidature, qui transcende les frontières et unit plusieurs cultures autour du football.
L’impact des pressions médiatiques
La pression médiatique exercée par les publications espagnoles espère potentiellement influencer la décision de la FIFA, prévue pour la fin de l’année. Cependant, le Maroc reste déterminé à défendre sa candidature avec des arguments basés sur la qualité des infrastructures, l’engouement populaire et la capacité organisationnelle démontrée lors d’événements sportifs passés.