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Gazoduc Maroc-Nigeria : La société britannique RPS Group remporte le contrat d’assistance

La société britannique RPS Group remporte un contrat pour appuyer le projet de Gazoduc Maroc-Nigeria. Son équipe MetOcean sera chargée de collecter les données essentielles pour le développement de ce projet d’envergure.

En collaboration avec ses clients, l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et la Nigerian National Petroleum Company Ltd, le groupe britannique aura pour mission de mesurer les conditions météorologiques et océanographiques en offshore le long du tracé proposé du gazoduc, sur une durée d’un an.

Pour ce faire, l’équipe MetOcean du groupe RPS utilisera sa nouvelle installation située à Newbury, près de Reading, au Royaume-Uni, comme indiqué dans le communiqué de l’entreprise.



En ce sens, Anthony Gaffney, directeur MetOcean de RPS – Royaume-Uni/EAME, a déclaré: « Nous sommes impatients de soutenir l’ONHYM et la NNPC pour mieux comprendre les conditions MetOcean dans cette région. Notre équipe est devenue reconnue pour notre capacité à fournir des données précises et fiables, nos services soutiendront la prise de décisions cruciales dans le développement de ce prestigieux projet« .

Le projet de gazoduc, devant mobiliser un investissement estimé à 25 milliards de dollars, est soutenu par l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP) en coopération avec 13 pays d’Afrique de l’Ouest. Il s’étendra le long de la côte ouest-africaine reliant le Nigeria au Maroc, via le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, la Guinée Bissau, la Gambie, le Sénégal et la Mauritanie. Il sera également connecté au Gazoduc Maghreb Europe et au réseau gazier européen. Le Gazoduc Nigeria-Maroc permettra aussi d’alimenter en gaz le Niger, le Burkina Faso et le Mali.

Il s’agit d’un projet qui vise à promouvoir le développement de l’Afrique, à améliorer les conditions de vie des populations et à renforcer l’intégration économique de la sous-région et du continent africain. Le gazoduc d’environ 5.600 km permettra de donner à l’Afrique une nouvelle dimension économique, politique et stratégique.

De plus, il contribuera au renforcement de la sécurité énergétique, au soutien la transition énergétique en accédant à des combustibles moins polluants, offrant ainsi une nouvelle voie d’exportation alternative vers l’Europe.

Selon le PDG du groupe nigérien NNPC, la deuxième phase de l’étude d’ingénierie et de conception initiale (FEED), dont se charge la société allemande ILF Consulting Engineers avec son partenaire Doris Group, est achevée à plus de 70%.

En juin dernier, l’ONHYM et le NNPC ont procédé à la signature de Mémorandums d’entente (MoU) avec la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Liberia et le Bénin dans le cadre de la réalisation du Gazoduc Maroc-Nigeria.

Ces mémorandums d’entente, à l’instar des MoUs signés avec la CEDEAO le 15 septembre 2022 et ceux signés avec la Mauritanie et le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée, la Sierra Leone et le Ghana, confirment l’engagement des parties pour la réalisation de ce projet stratégique qui, une fois achevé, fournira du gaz à l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest.

En outre, les MoU signés avec tous les pays membres de la CEDEAO et avec la Mauritanie sont également destinés à fusionner le projet de Gazoduc Nigeria-Maroc avec les projets des gazoducs devant desservir les pays membres de la Communauté.

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