Au total, 11 universités marocaines apparaissent dans le prestigieux classement Times Higher Education (THE) Impact Rankings 2023 des universités mondiales.
Le classement Impact 2023 qui vient d’être publié en sa cinquième édition comprend 1.591 universités de 112 pays et régions. Ce classement du Times Higher Education évalue les universités par rapport aux objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.
Il se base sur des indicateurs soigneusement calibrés pour fournir une comparaison complète et équilibrée dans quatre grands domaines, à savoir la recherche, l’intendance, la sensibilisation et l’enseignement.
Grâce à sa performance dans trois des ODD, l’Université Internationale de Rabat, qui se positionne au 401-600e rang à l’échelle internationale, arrive en tête des universités marocaines figurant dans ce classement, suivie de l’Université Euromed de Fès (601-800e), de l’Université Ibn Tofail de Kénitra (601-800e), de l’Université Mohammed V de Rabat (601-800e), de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (601-800e), qui ont tous obtenu le même score global.
L’Université Hassan II de Casablanca, quant à elle, se trouve au 801-1000e rang, suivi de l’Université Abdelmalek Essaadi de Tétouan (1001+), de l’Université Al Akhawayn (1001+), de l’Université Chouaib Doukkali d’El Jadida (1001+), de l’Université Hassan I (1001+) et de l’Université Sultan Moulay Slimane (1001+).
S’agissant du classement général, celui-ci est dominé par l’université australienne Western Sydney pour la deuxième année consécutive, suivie de l’université britannique de Manchester, tandis que l’université canadienne Queen prend la troisième place. Le meilleur établissement provenant d’une économie émergente est l’Université Sains Malaysia, qui occupe la quatrième place mondiale.
Le Royaume-Uni est d’ailleurs le pays le plus représenté dans le top 100 avec 26 institutions, suivi par l’Australie avec 16 et le Canada avec 15.
Selon THE, les classements d’impact sont intrinsèquement dynamiques, ils augmentent rapidement chaque année car de plus en plus d’universités cherchent à démontrer leur engagement à réaliser les 17 ODD des Nations Unies, en l’occurrence « Pas de pauvreté », « Faim zéro », « Bonne santé et bien-être », « Education de qualité », « Egalité des sexes », « Eau propre et assainissement », « Une énergie abordable et propre », « Travail décent et croissance économique », « Industrie, innovation et infrastructure », « Inégalités réduites », « Villes et communautés durables », « Consommation et production responsables », « Action climatique », « La vie sous l’eau », « Vie sur terre », « Paix, justice et institutions solides » et enfin « Partenariats pour les objectifs ».