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jeudi 31 octobre 2024

Le Maroc innove pour traquer les fraudeurs fiscaux

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Pour lutter plus efficacement contre la fraude fiscale, la DGI a développé un système novateur de recoupement et d’analyse de données, impliquant un investissement de 4,7 millions de dirhams. Grâce à l’utilisation de technologies de pointe telles que le Big Data, la DGI cherche à optimiser les analyses et à renforcer ses mesures de contrôle.

Le système de recoupement et d’analyse des données (SRAD) que la DGI souhaite mettre en place jouera un rôle essentiel dans l’intégration et la valorisation des données, en vue d’améliorer l’efficacité de ses actions. Afin de concrétiser ce projet, la DGI a lancé un appel d’offres visant le développement de cette plateforme, couvrant ainsi l’ensemble du processus, de l’ingestion à la restitution des données, en passant par leur traitement et leur exploitation. Le marché, d’une valeur totale de 4,7 millions de dirhams, est divisé en deux lots : le premier pour le développement de la plateforme (4 millions de dirhams), et le second pour assurer sa maintenance.

Parmi les fonctionnalités clés du système SRAD, on retrouve notamment le rapprochement automatisé des données avec les contribuables identifiés, l’extension de l’assiette fiscale, l’analyse prédictive des indicateurs de gestion, ainsi que la prévention des pratiques fiscales non conformes. Pour atteindre cet objectif, la mise en place d’outils avancés et automatisés basés sur des algorithmes de détection de fraude constitue une étape primordiale, en exploitant les données collectées.



En somme, grâce à cette initiative basée sur le Big Data et les nouvelles technologies, la DGI renforce ses capacités de lutte contre la fraude fiscale, tout en améliorant ses analyses et en optimisant ses traitements de données. Le système SRAD jouera un rôle essentiel dans cette démarche, en intégrant, valorisant et exploitant efficacement les données, pour une action plus performante de la DGI.



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L'invité du Nouvelliste Maroc

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