Organisées dans le cadre du partenariat entre l’Union Européenne et l’Union Africaine, ces rencontres stratégiques avaient pour ambition de repenser la diffusion des statistiques. L’objectif : les rendre plus accessibles, compréhensibles et exploitables par les décideurs comme par les citoyens.
Selon Adoum Gagoloum, Chef de la division des statistiques économiques à STATAFRIC, cette mission dépasse le simple cadre technique : « La communication statistique est une responsabilité partagée. Elle joue un rôle clé pour la transparence, la gouvernance et le progrès social. »
Les discussions ont permis de poser les bases d’un plan d’action ambitieux. Les participants ont insisté sur la nécessité de moderniser les outils de communication, de collaborer étroitement avec des experts en diffusion et d’investir dans des solutions numériques adaptées. L’objectif commun est de démocratiser l’accès aux chiffres pour transformer les données en moteurs de prise de décision et de progrès.
Cette vision repose également sur une meilleure compréhension des besoins des utilisateurs, des décideurs politiques aux citoyens. En mettant l’humain au centre, les statisticiens africains ambitionnent de répondre à des enjeux cruciaux : simplifier les données, sensibiliser les populations et renforcer la culture statistique sur le continent.
« Les idées et stratégies développées ici doivent se traduire en actions concrètes, capables de façonner l’avenir de la communication statistique en Afrique », a déclaré M. Gagoloum, tout en appelant à une collaboration active des Instituts Nationaux de Statistique.
Le PAS II, en partenariat avec STATAFRIC, entend désormais accompagner les INS africains dans la mise en œuvre de ces recommandations, tout en poursuivant la réflexion sur de nouvelles approches. Ce programme se veut une pierre angulaire pour bâtir un continent mieux informé, où les données ne sont plus une simple ressource, mais un véritable moteur de développement.