C’est désormais officiel, les rames automotrices de la future ligne à grande vitesse reliant Kénitra à Marrakech seront fournies par l’entreprise française Alstom. L’Office national des chemins de fer (ONCF) a conclu, le lundi 28 octobre, un accord portant sur la commande de 12 rames, avec une option pour 6 supplémentaires. La signature de cette convention a eu lieu lors d’une cérémonie à Rabat, en présence de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et du président français Emmanuel Macron.
Plusieurs constructeurs internationaux étaient en lice pour décrocher ce contrat majeur, notamment le sud-coréen Hyundai Rotem et l’espagnol CAF. Toutefois, selon Mohamed Rabie Khlie, directeur général de l’ONCF, « Alstom a proposé l’offre la plus avantageuse, alliant coût compétitif et qualité optimale du produit. »
Par ailleurs, d’autres contrats sont en cours pour la fourniture de rames supplémentaires. En plus des 18 rames à grande vitesse, l’ONCF prévoit d’acquérir 40 rames pour les lignes interurbaines, ainsi que 50 rames pour le réseau métropolitain et 60 trains navettes rapides.
Il est important de noter que d’autres appels d’offres concernant la construction de la ligne à grande vitesse ont également été attribués. Les services d’assistance à la maîtrise d’ouvrage pour les projets d’infrastructure de la LGV entre Kénitra et Marrakech ont été confiés à un consortium composé d’un bureau d’études marocain et de deux bureaux français, notamment SYSTRA, NOVEC et EGIS Rail.