Le consortium mené par le français Egis Rail a été choisi pour superviser le projet de ligne à grande vitesse (LGV) reliant Kénitra à Marrakech. Malgré une offre financière plus élevée (1,385 milliard de dirhams) que celle de son concurrent espagnol Ineco (1,309 milliard de dirhams), l’offre d’Egis Rail, qui comprend également Systra et le cabinet marocain Novec, a été jugée « mieux-disante » après un examen approfondi.
Un contrat en quatre tranches
Le contrat est divisé en quatre parties :
- Tranche ferme: Assistance au pilotage et à l’intégration du projet (686,5 millions de DH et 5,1 millions d’euros).
- Première tranche conditionnelle: Assistance au pilotage et à l’intégration du projet complémentaire (373,96 MDH et 3,2 millions d’euros).
- Seconde tranche conditionnelle: Assistance aux essais et à l’homologation (98,93 MDH).
- Troisième tranche conditionnelle: Visa des études d’infrastructure génie civil (116,99 MDH et 110.880 euros).
Une ligne prévue pour 2030
Ce projet d’envergure devrait permettre la mise en service commerciale de la LGV Kénitra-Marrakech avant 2030, marquant une étape importante dans le développement des infrastructures ferroviaires marocaines.
Dans le détail, l’extension de la Ligne à grande vitesse sera construite, partant de l’actuelle extrémité de la LGV à Kénitra jusqu’à Marrakech. Son prolongement depuis Kénitra jusqu’à Marrakech Guéliz comprenant toutes les gares intermédiaires exceptée la section en ERTMS niveau 1 de la gare Rabat-Agdal.
Cette ligne nouvelle comprendra également la création de liaisons avec la ligne classique, de nouvelles installations terminales à Marrakech, de nouvelles gares, dont Marrakech-Palmeraie, Marrakech-Guéliz, Stade de Marrakech, le nouveau terminal de l’aéroport Mohammed V à Nouaceur, le Grand stade de Benslimane, et les nouveaux ateliers de maintenance du matériel roulant. De surcroît, des aménagements complémentaires seront également à réaliser pour accompagner les évolutions de dessertes sur le réseau conventionnel, notamment les raccordements et les aménagements des installations terminales et gares existantes.
D’une part, les lignes de desserte métropolitaine entre Mohammédia-Facultés, Casa-Port et Nouaceur (ville nouvelle) en plus de la ligne de desserte entre Skhirat et Kénitra. D’autre part, la ligne classique Nouaceur-Settat sera également modifiée par la reprise du plan de voie. Quant à la vitesse de la LGV retenue pour la conception de la ligne, elle sera de 350 km/h et la vitesse d’exploitation de 320 km/h.
