Le Conseil de gouvernement, réuni ce jeudi à Rabat, a validé plusieurs nominations à des postes de haut niveau, marquant ainsi une nouvelle étape dans la gestion de secteurs clés du Royaume. Ces désignations, effectuées en vertu de l’article 92 de la Constitution, concernent notamment les domaines de l’enseignement supérieur, des affaires étrangères et de l’éducation nationale.
Dans le secteur de l’enseignement supérieur, Abdelaziz Ait El Mekki a été désigné à la tête de la Faculté de Chariaa à Agadir, où il aura pour mission de renforcer l’excellence académique et de promouvoir la recherche scientifique dans ce domaine crucial pour la formation des cadres religieux et juridiques du pays. De son côté, Mostafa Stitou prend les rênes de la Faculté des sciences de Tétouan, avec l’objectif de dynamiser la recherche scientifique et de consolider les liens entre l’université et le tissu socio-économique régional.
Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a vu la nomination de deux figures aux postes stratégiques. Abdellah Ben Mellouk a été promu au poste de directeur général de la Diplomatie économique et du développement culturel, une fonction clé visant à renforcer les échanges économiques du Maroc à l’international et à promouvoir le rayonnement culturel du Royaume à travers le monde. Parallèlement, Hicham Ghazri a été désigné directeur général des Affaires administratives et générales, chargé d’optimiser la gestion interne du ministère pour assurer une meilleure coordination des actions diplomatiques.
Dans le domaine de l’éducation, le Conseil a entériné la nomination de Mohamed Cherif Essalih en tant que directeur de la Programmation, du budget et du contrôle de gestion au sein du ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports. Son rôle consistera à veiller à une allocation optimale des ressources financières du ministère, dans un contexte où la réforme du système éducatif est une priorité nationale.
Ces nominations reflètent la volonté du gouvernement d’injecter une nouvelle dynamique dans l’administration publique, en plaçant des profils expérimentés à des postes clés. Ces responsables auront la lourde tâche d’accompagner les réformes en cours dans leurs secteurs respectifs, en apportant une vision stratégique et des solutions adaptées aux défis actuels.
