Quelque 5.000 têtes de bovins destinés à l’abattage ont été importées, du début janvier à ce jour, à partir du poste frontalier du port Tanger Med, qui dispose d’un service vétérinaire qui assure la supervision des différentes opérations de contrôle sanitaire des produits alimentaires à l’importation et à l’exportation.
L’opération d’importation des bovins destinés à l’abattage se déroule dans de bonnes conditions et selon la cadence prévue, et ce conformément aux conditions sanitaires fixées par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), a déclaré que le chef du service vétérinaire au port Tanger Med, Dr. Hamdani Salah-eddine. Il a précisé que les bovins importés sont inspectés au niveau du poste d’inspection frontalier (PIF), à travers l’examen de leur état de santé et leurs documents sanitaires, soulignant qu’après confirmation de l’opération, les camions transportant les bovins sont stérilisés avant d’entrer sur le territoire national.
A partir de janvier 2023, environ 5.000 têtes de bovins destinés à l’abattage ont été importées au poste frontalier du port Tanger Med, notant que l’opération se poursuit dans de bonnes conditions et selon la cadence prévue.
Les bovins autorisés à entrer sur le territoire national sont mis en quarantaine dans les lazarets agréés par l’ONSSA, avant qu’ils soient transférés vers les abattoirs, afin d’assurer l’approvisionnement du marché national en viandes rouges.
Le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohammed Sadiki, avait affirmé que le gouvernement a pris des mesures importantes pour faire baisser les prix des viandes rouges, dont la suppression des taxes de douanes, la suppression de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), ainsi que l’encouragement de la procédure d’importation des bovins destinés à l’abattage de l’Europe et de l’Amérique latine.
Il a relevé que l’importation des bovins destinés à l’abattage permettrait de préserver les bovins internes pour rééquilibrer la chaine du cheptel national et garantir ainsi le retour des prix à leur niveau, notant que les prix commencent à baisser d’environ 3 à 5 dirhams depuis ces derniers jours, notamment sur les marchés de Casablanca.