La société mère de Facebook, Meta Platforms, prévoit de licencier environ 10.000 employés lors de sa deuxième grande série de suppressions d’emplois.
La société, qui cherche à réduire les dépenses et à améliorer l’efficacité, vise à rendre son organisation plus plate en supprimant plusieurs niveaux de gestion, a affirmé le PDG Mark Zuckerberg dans un communiqué mardi.
La plus grande entreprise de réseaux sociaux au monde a licencié en novembre dernier 11.000 personnes, soit 13% de son personnel.
Les employés de Meta s’étaient préparés à davantage de licenciements ces dernières semaines.
Zuckerberg a souligné la nécessité de mieux hiérarchiser les projets et les investissements, appelant 2023 « l’année de l’efficacité ».
Plus tôt cette année, Meta a lancé un processus de restructuration interne connu sous le nom de « mise à plat ».
La société, qui possède également Instagram et WhatsApp, a connu un ralentissement de ses revenus publicitaires, entraînant sa toute première baisse annuelle des ventes en 2022.
Zuckerberg a réorienté l’investissement de Meta au cours de l’année écoulée vers la technologie de réalité virtuelle et le métavers, qu’il envisage comme la prochaine plate-forme informatique majeure.
Les rangs des employés de Meta se sont considérablement élargis pendant la pandémie du Covid-19 alors que la demande pour les services numériques de l’entreprise augmentait.
Les effectifs de la société ont ainsi augmenté de 30% en 2020 puis de 23% en 2021.
Au moment où Meta a commencé à supprimer des emplois en novembre dernier, l’entreprise comptait plus de 87.000 employés.