Environ 70% des bénéficiaires du programme Awrach n’ont pas de diplômes, a indiqué, lundi à la Chambre des représentants, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des compétences, Younes Sekkouri.
En réponse à une question orale sur le chômage présentée par le groupe Istiqlalien de l’Unité et de l’égalitarisme, M. Sekkouri a fait savoir que 50% des bénéficiaires du programme sont issues des zones rurales, et plus de 25% sont des femmes, soulignant que le ministère examine les moyens de lancer un nouveau programme ciblant les personnes qui n’ont pas de diplômes, à la lumière du grand succès qu’a connu le programme.
Il a, en outre, noté que 30.000 bénéficiaires sur 100.000 ont reçu une formation qui leur permet d’obtenir un complément de formation et donc d’accéder au marché du travail, indiquant que le ministère se penche sur l’évaluation du programme Awrach et sur le suivi des axes qui doivent être développés, notamment en ce qui concerne l’emploi qualitatif et la formation.
Dans le même contexte, le ministre a souligné que les tournées régionales et de communication avec les Walis et les gouverneurs, les présidents des régions et les élus ont abouti à la conviction que l’emploi « ne peut pas être maintenu au niveau central », soulignant la nécessité de créer des programmes régionaux efficaces pour l’emploi conformément aux Orientations de SM le Roi Mohammed VI en matière de régionalisations avancée.
Dans sa réponse à une autre question sur la situation des agents de sécurité privée travaillant dans les sociétés d’intérim, posée par l’équipe Authenticité et Modernité, M. Sekkouri a indiqué que 328 entreprises ont été soumises à inspection dans le cadre du Code du travail, indiquant que 48.000 observations ont été formulées, dont 18.000 étaient liées à l’emploi et 18.000 d’autres à la rémunération et 2.500 à la santé et à la sécurité.
Il a assuré dans ce sens que son département se penchera avec les représentants de cette catégorie de salariés pour introduire les améliorations nécessaires et les intégrer dans le Code du travail.